Apprendre à dessiner un enfant. Vous désirez apprendre à dessiner un enfant ? Prenez un stage ou des cours de dessin animé par Nathalie Avril à Paris. L’élève peut travailler d’après une photo car les bébés restent rarement immobiles (sauf quand ils dorment). Pour dessiner un enfant, n’oubliez pas que les bébés ont un petit nez et la tête très arrondie. Regardons comment travaillait Léonard de Vinci.
Un dessin d’enfant de Léonard de Vinci
Ce petit dessin en pierre noire ou fusain a été retravaillé à la plume.
Selon un extrait du livre édité par le Musée du Louvre en 2003 : « La tête de l’enfant tourne vers la droite. L’étude montre l’enfant au repos, dans un contrapposto de tout son corps ; sa tête et son regard tournent vers la droite, son corps et ses membres vers la gauche ». Source : Léonard de Vinci, dessins et manuscrits. Paris, musée du Louvre, 5 mai-14 juillet 2003 Ed : Réunion des Musées Nationaux
Notre conseil pour dessiner un bébé
Réalisez plusieurs croquis avec des positions différentes et commencez vos esquisses au crayon graphite ou au fusain.
Pensez au dynamisme de votre composition
Le contrapposto (mot provenant de l’italien), ou hanchement, désigne dans les arts visuels une attitude du corps humain où l’une des deux jambes porte le poids du corps. Tandis que l’autre jambe est légèrement fléchie. C’est ainsi que le contrapposto apparaît dans la sculpture grecque à la fin du VIe siècle avant J.C parce qu’il introduit du dynamisme dans la composition.
Une création d’un sculpteur grec
Chez Polyclète, sculpteur grec du Ve siècle avant JC, l’épaule du côté de la jambe d’appui est le plus souvent abaissée, celle du côté de la jambe libre étant relevée, souvent pour porter quelque chose — une lance — dans le cas du Doryphore. Et la jambe d’appui est celle de droite.
Si le contrapposto de Polyclète reste dominant tout au long du Ve siècle av. J.-C, Praxitèle s’en éloigne au IV e siècle avant J.C. en accentuant le déséquilibre.
Le Contrapposto pour dessiner un enfant
Selon la tradition, Polyclète introduit la notion de contrapposto, c’est-à-dire le fait de faire reposer le poids du corps, en station debout, sur une seule jambe. Ce qui atténue l’impression de raideur qui se dégage souvent de la sculpture grecque archaïque. Mais on emploie également le terme de « chiasme », qui désigne le principe d’inverser la ligne du bassin et la ligne des épaules. Et le pied gauche, celui de la jambe libre, est porté à la fois en arrière.