Le stage intensif de dessin pour adulte et adolescent (de plus de 13 ans) a généralement lieu l’ après-midi (14-18h) et/ou en soirée (19-21h). Le stage est personnalisé et s’adresse aux débutants et élèves confirmés. Vous apprendrez les bases du dessin et vous les approfondirez. L’élève s’engage à apporter son matériel (feuilles, crayon, fusain, gomme, taille-crayon, crayon sanguine, encre de chine…).
Les stages ont lieu à l’atelier : 24 rue Léon Frot, 75011 Paris, métro Charonne ou Rue des Boulets (ligne 9)
Inscription pour le stage intensif de dessin du lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et/ou samedi 20 juin 2020
Réservez votre place dès maintenant !
en envoyant un mail à l’adresse suivante : avril75011@gmail.com en indiquant la formule de stage choisie, les dates souhaitées ou en remplissant le formulaire ci-dessous (merci d’indiquer vos dates svp).
D’une manière générale, un dessin sur papier peut souvent être une oeuvre très robuste, qu’il s’agisse d’une esquisse d’un maître de la Renaissance qui a survécu relativement intacte pendant plus de 500 ans, ou votre dessin réalisé lors de votre stage de dessin ou de votre cours de dessin pour débutant à Paris. Le revers de la médaille, cependant, est que de nombreux dessins sur papier peuvent être des objets extrêmement délicats.
Notre conseil
pour conserver au mieux vos dessins : une grande partie dépend de certaines des choses comme les outils utilisés (crayon, stylo et encre, charbon de bois, craie, pastel, etc), et le matériel sur lequel le dessin a été créé (papier d’art, vélin, papier journal… ).
Ce que vous pouvez contrôler, cependant, est la façon dont vous manipulez et conserver des dessins en papier qui font désormais partie de votre collection d’art ou de vos archives familiales.
Attention à la manipulation de vos croquis
La manipulation peut provoquer à des éraflures et des taches sur des dessins réalisés dans des supports non fixés tels que le fusain. Les doigts peuvent aussi endommager les dessins en déposant de l’huile sur eux. Par conséquent, les dessins doivent être touchés le moins possible.
Essayez de les tenir par leurs montures. Le cadrage est une bonne option pour les dessins. De nombreuses boutiques proche du cours vous proposent des cadres standards ou de l’encadrement sur mesure comme :
Le cadre met le dessin en valeur. Un cadre mince conviendra par exemple à un beau dessin à la plume, un cadre plus lourd à un croquis au fusain. Prenez attention à la couleur du bois. Un cadre aux couleurs trop vives écrasera votre dessin au crayon. Vous pouvez aussi choisir un passe-partout à bord droit ou biseauté.
Une conservation différente selon le papier utilisé
Divers types de papier réagissent différemment à la lumière du soleil, à la
température et à l’humidité, le plus souvent avec des résultats préjudiciables.
Au fil du temps, certains produits chimiques qui étaient naturellement présents
dans le papier ou qui ont peut-être été introduits au cours du processus de
fabrication peuvent devenir « activés », affectant le dessin de manière très
destructrice.
Peut-être le meilleur exemple de papier se détruisant lui-même est le vieux papier journal et le papier utilisé pour de vieux livres de la fin des années 1800 / début des années 1900, dont une grande partie est maintenant jauni et très fragile. En effet, la lignine est un acide naturel qui est présent dans la boue de pâte de bois utilisée pour créer le papier. Le jaunissement et la fragilité de ces vieux papiers sont dus à ces acides résiduels «activés» par l’humidité et la température qui finit souvent par détruire le papier lui-même.
Et les dessins sur du papier de riz, du papier aquarelle et du papier fabriqués à partir de pâte de bois (arbres) peuvent ainsi changer de couleur. Cela compromet leur intégrité structurelle au fil du temps : en raison à la fois de réactions chimiques naturelles ou celles causées par les produits chimiques utilisés pour fabriquer le papier.
Tous ces papiers peuvent également se froisser en raison de l’humidité excessive. Et l’humidité peut s’estomper avec une exposition excessive à la lumière. Les dessins sur toile, souvent faits de textiles tissés, peuvent rétrécir ou s’étirer en fonction de ces mêmes fluctuations de chaleur et d’humidité.
Apprendre à dessiner un enfant. Vous désirez apprendre à dessiner un enfant ? Prenez un stage ou des cours de dessin animé par Nathalie Avril à Paris. L’élève peut travailler d’après une photo car les bébés restent rarement immobiles (sauf quand ils dorment). Pour dessiner un enfant, n’oubliez pas que les bébés ont un petit nez et la tête très arrondie. Regardons comment travaillait Léonard de Vinci.
Ce petit dessin en pierre noire ou fusain a été retravaillé à la plume.
Selon un extrait du livre édité par le Musée du Louvre en 2003 : « La tête de l’enfant tourne vers la droite. L’étude montre l’enfant au repos, dans un contrapposto de tout son corps ; sa tête et son regard tournent vers la droite, son corps et ses membres vers la gauche ». Source : Léonard de Vinci, dessins et manuscrits. Paris, musée du Louvre, 5 mai-14 juillet 2003 Ed : Réunion des Musées Nationaux
Notre conseil pour dessiner un bébé
Réalisez plusieurs croquis avec des positions différentes et commencez vos esquisses au crayon graphite ou au fusain.
Pensez au dynamisme de votre composition
Lecontrapposto (mot provenant de l’italien), ou hanchement, désigne dans les arts visuels une attitude du corps humain où l’une des deux jambes porte le poids du corps. Tandis que l’autre jambe est légèrement fléchie. C’est ainsi que le contrapposto apparaît dans la sculpture grecque à la fin du VIe siècle avant J.C parce qu’il introduit du dynamisme dans la composition.
Une création d’un sculpteur grec
Chez Polyclète, sculpteur grec du Ve siècle avant JC, l’épaule du côté de la jambe d’appui est le plus souvent abaissée, celle du côté de la jambe libre étant relevée, souvent pour porter quelque chose — une lance — dans le cas du Doryphore. Et la jambe d’appui est celle de droite.
Si le contrapposto de Polyclète reste dominant tout au long du Ve siècle av. J.-C, Praxitèle s’en éloigne au IV e siècle avant J.C. en accentuant le déséquilibre.
Le Contrapposto pour dessiner un enfant
Selon la tradition, Polyclète introduit la notion de contrapposto, c’est-à-dire le fait de faire reposer le poids du corps, en station debout, sur une seule jambe. Ce qui atténue l’impression de raideur qui se dégage souvent de la sculpture grecque archaïque. Mais on emploie également le terme de « chiasme », qui désigne le principe d’inverser la ligne du bassin et la ligne des épaules. Et le pied gauche, celui de la jambe libre, est porté à la fois en arrière.